Différence Culturelle # 14
Le Japonais – 日本語
Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pensé à cette différence culturelle plus rapidement. Peut-être était-elle trop proche de moi? Hiding in plain sight (Pour Molières…Caché en pleine vue) En fait, je le sais. C’est un sujet si complexe qu’il demanderait plusieurs pages pour bien expliquer la différence. Sentant Vanou se dire :
« Ah merde, un autre long billet de Francis…Non mais y a pas de vie écrire comme ça! »
Alors je tiendrais ce billet bref.
Le Japonais, comme presque tout le reste au Japon, est un paradoxe. L’écrire et le parler sont deux choses bien distincte. La langue nipponne est une langue syllabaire du groupe altaïque (Chine, Mongolie, Turquie, Finlande et Corée, etc.).
Langue écrite.
Il y a 5 voyelles (A, I, U, E, O) et 45 «consonnes» (Ka, Ki, Ku, Ke, Ko, etc.) et une consonne isolée (N). On peut écrire cet alphabet syllabaire de trois façons différentes. Il y a les Hiragana (dérivé du style chinois Sousho), les Katakana (dérivé des Kanji) et le Romaji (crée en 1867 par Hepburn, un Américain).
Les mots quant à eux sont écrits, pour la plupart en Kanji (symboles chinois). Chaque kanji a plusieurs lectures, façon de le lire et de le prononcer. Le hon-yomi (lecture chinoise) et le kun-yomi (lecture japonaise). On utilise les « Furigana » (Hiragana écrit en haut ou à droite d’un kanji) quand un kanji est difficile (peu utilisé) ou que notre lectorat risque de ne pas comprendre un ou de kanji (dans un Manga par exemple).
De plus, pour lire le journal tous les jours un Japonais doit maîtriser au moins 1945 kanji en plus, bien sur, d’être capable de lire 45 Hiragana et Katakana. (Les Toyokanji -当用漢字(1946) devenus les Joyokanji – 常用漢字 (1981)、sont le nombre de kanji que quelqu’un à besoin pour vivre quotidiennement au Japon.)
Les mots étrangers sont de plus en plus utilisés. On utilise les Katakana pour « japoniser » la prononciation des mots empruntés aux étrangers- Bière devient ビール (Biiru, de la prononciation anglaise Beer). Soit dit en passant, adultes trouvent enfantin une personne qui utilise trop d’hiragana quand il écrit.
Langue parlée.
Le paradis en quelque sorte, comparé à l’écrit en tout cas. Au Japon, un mot peu être une phrase. 1 mot!
Aucun verbe à conjuguer
2 temps de verbes – Passé ou présent
Pas de sujet dans les phrases (moins souvent qu’en Français)
Pronom presque pas utilisé
1 mot – 1 phrase complète
Pas de pluriel (i.e. 1 cheval ou 4 cheval)
Le schéma d’une phrase typique
Thème (sujet), complément + adjectif + verbe.
La grammaire peut certes devenir compliquée. Puis que plus le Japonais devient poli plus il est vague et plus il faut connaître les nuances. Pour devenir un maître, comme Ibu (tant à l’écrit qu’au parlé), il faut de nombreuses heures d’études et de travail. Quand on marie une femme japonaise ça aide aussi. Dans cette histoire de langue toute nippone, si Ibu est la ari (蟻), je suis de loin le semi(蟬). (Pour Molières, Ari = Fourmi et Semi = Cigale)
Côté communication, il est très facile d’apprendre les expressions qui nous permettrons de naviguer sans encombre dans la société.
Je passe bien sur les complications de la langue parlée (et écrite)
Conjugaison des adjectifs
Le Keigo (langue polie)
Les nombreux verbes différents
Prononciation difficile pour certains mots ou syllabes (Rya, ryu, ryo ou Tsuchisho)
Le manque de précision des fois
Les compteurs: mots pour signifier le nombre d’objet qu’il y a. Si on veut dire 3 assiettes, on utilise un mot différent pour le 3 que si on veut 3 cadavres ou 3 bouteilles ou 3 personnes.
P.S. L'image se lit de haut en bas et de droite à gauche. En haut vous avez les Hiragana (pas tous, il en manque) et en bas les Katakana (il en manque aussi).
3 Comments:
Wow!
J'ai pas tout compris mais ça me semble vrmt intéressant. C'est le fun de voir du monde passionné comme toi!
Moi non plus je comprends pas tout...
Le Japonais fait parti officeusement du groupe altaique parce qu'il y a certe ressemblance avec le coréen (langue agglutinante a la fin) et le systeme d'ecriture est largement inspiree du chinois, mais le Japonais reste en soit un mystere pour l'ethnolinguiste. La derniere theorie que j'ai etudie a l'UdM dand le cours de M. Levitt, etait que le Japonais s'apparentait au Turc!!! Et un autre truc difficile a prononcer pour un francophone: le H Ha devient trop souvent a
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