火曜日, 6月 12, 2007

Quand déménager rime avec mal de tête…

Voilà, je suis rendu là. Mon mur de photo n’est plus. Mes souvenirs sont dans une boîte. Je vais les re-sortir le 14 juillet pendant le party d’adieu au Japon des Jets, ensuite ils retournent dans cette boîte magique pour ne ressortir que lorsque que, comme Christophe Colomb, je foulerais l’Amérique. Contrairement à lui, je saurais que je ne suis pas dans les Indes Orientales mais bel et bien chez moi, au Québec patrie de la poutine, s’il en est une.

Mais voici que se présentent quelques obstacles de logistiques entre moi et le fromage en grain, Oh! Si Québécois.

Je regarde vite vite autour de mon appartement et je constate que je dois me débarrasser de tout, ou presque. Je garde mon rice cooker, je l’aime bien et il m’aime bien aussi. Nous avons une belle relation ensemble : « Tu cuits le riz, moi je le mange. » Nous sommes très heureux de cet arrangement et on espère le continuer au Québec.

Mais un frigo, un air conditionné, un chauffage au kérosène, deux futons, un lit, une table de cuisine, quatre chaises. un kotatsu, un bibliothèque, je peux pas ramener ça. Alors je dois le mettre au bord du chemin. Facile, non? Et bien, les amis je suis à la maison mais sur la planète de la bureaucratie.

Et même les vidanges sont enroulées dans les engrenages de la technocratie nippone.
Vous me croyez pas? La preuve

La preuve!




En passant, vous savez pourquoi on appelle le Japon le Nippon ou les Japonais des Nippons? Non? Et bien vous êtes pas venu sur ma page pour rien. Japon se dit Nihon dans la langue locale. Une prononciation énergique du nom (quand on scande à un match de foot ou de baseball) devient Nippon ou lieu de Nihon (le Ho et le Po appartenant à la même voyelle du syllabaire). Pas pire hein?

Donc de retour à nos sacs verts, transparents en fait. Bon. Une collègue va prendre un de mes meubles (une unité de rangement) et une grosse couette. Elle va même me donner un peu d’argent. Que les kami bénissent son âme! Un autre me libère de mon vidéo, d’une vieille lampe et d’une chaufferette électronique. Jusqu’ici rien pour appeler sa mère en pleurant. J’ai passé, avec mon tantosha (mon superviseur) deux heures au téléphone à appeler un recycle shop, un magasin d’électronique usagé, le bureau du district et le bureau de la ville pour savoir comment, quand, où et surtout combien ça coûte jeter tout mon bazar.

Pour dire vrai, je suis même pas certains d’avoir tout compris. Tout ce que je sais à date :
21 juin : adieu futon
2 juillet : adieu couvert, papiers, linge fini et plastique déchu. (on peut faire ça à du plastique?!?)
Pour le reste : « We’ll just wing it! » (Pour Molière, qui Vivra verra!)

1 Comments:

Blogger Lady cosmetic said...

Ha les déménagements!!! cassons nous la tetes en duo :De mon coté je ne met pas mes trucs au chemin mais mon camion me coutera quand meme le double du prix habituel car le premier juillet les demenageurs seraient fou de ne pas en profités :(

9:43 午後  

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