Le déphasement social

C’est fou comment je me sens déphasé ces jours-ci. Plus qu’au Japon en fait. C’est un drôle de feeling. Au Japon, j’avais des nouvelles de tout le monde et j’en donnais aussi à tout le monde, soit par courriel ou via ce blog. Je quitte dimanche 18h30 et je reviens vendredi 18h30…En plus, je n’ai pas msn durant la semaine…ouf…c’est très dure sur la vie sociale pas de msn, croyez-moi.

Depuis que je suis revenu les nouvelles arrivent et partent au compte-goutte. J’espère que vous saurez me pardonnez pour cette absence involontaire. J’aurais peut-être dû vous mentir et me mentir à moi-même (plus difficile celle-là) et dire que j’étais toujours au Japon. Ça m’aurait sûrement forcé à garder ce blog bien vivant. Je suis toujours à travailler sur une manière de garder ce blog pertinent, mais pour l’instant j’ai pas encore trouvé l’idée de génie qui va tout fracasser. On peut pas tous être des Vanou ou des Zura et se réinventer. Mesdames, je vos lève mon chapeau!

En plus, je travaille de 7h05 à au moins 21h30, ça fait des grosses journées. Pas le temps de penser à grand chose pour être franc. Je me plaints pas vraiment. Le travail est prenant et intéressant. Comme me disais un vieux routier :
«Tu sais quoi le jeune (c’est moi ça)? La vie en pensionnat c’est spécial. Tu sais jamais ce qui va se passer dans ta journée. Tu te lèves pis là ça part et faut que tu suives. Tu as le choix de courir après la parade ou d’être drette dedans. Si tu veux mon conseil, arrange-toi pour être dedans. »

Donc, ne perdez pas espoir mes chers lecteurs, je suis toujours là. Un peu déphasé mais ben là! Quand on veut on peut!