土曜日, 5月 12, 2007

La date



Avant de commencer cette histoire, je veux vous avertir, lecteurs, que je suis dans le tort et que je n’ai pas raison. Et oui, je peux faire preuve de modestie, quelquefois…

Alors voilà! J’ai reçu le papier, LE papier. Celui où on peut y lire la question suivante :
Quelle date aimeriez-vous quitter le Japon? Donnez-nous trois choix.

Selon mon contrat, je suis supposé rester au moins une journée après la fin de celui-ci. Chose que je ne veux pas faire. Pas parce que le Japon me tombe sur les nerfs, car je suis heureux ici. Pas parce que je veux rentrer sipito presto à la maison, parce que deux ou trois jours ne feraient pas vraiment de différence. La raison est simple : mon visa se termine la même journée que mon contrat, ce qui veut dire la journée d’après je suis dans le pays de façon illégale. Je peux bien sur allonger mon visa, contre la somme de 4000 yen. Chose que je ne veux pas faire non plus.

C’est une question de principe bien plus qu’autre chose pour être franc. Mon contrat est clair et précis alors, oui, je suis dans le tort. La règle est claire et précise. Je trouve cette règle inutile et un peu encombrante. Ça veut dire que je dois prendre une journée de bureau pour aller au bureau d’immigration. Faire la longue file, recevoir le papier qui dit que je peux rester ici une semaine et bien sûr leur donner mon 4000 yen… Je vois venir avec votre : « Ben là! Yé où le problème? »

Le problème est que je ne veux pas dépenser 4000 yen pour rester une journée de plus, sans compter l’argent pour manger et me déplacer. Rendu à cette date : Y a 0 cours, y a 0 étudiants et y a 0 responsabilité. Ce n’est pas comme si j’essayais de filer à la coréenne du Nord (filer à l’anglaise sonne moins bien dans mon contexte géographique) ou de prendre la poudre de l’escampette. Je veux juste partir le même jour où mon visa se termine. J’ai calculé mes congés payés pour m’en garder 1 pour cette journée exprès.
Mais bon, la règle c’est la règle. Alors j’essai de mettre l’école de mon bord pour qu’eux mettent le Kanagawa Board Of Education de mon bord et qu’on me donne une dispensions spéciale et qu’on me laisse partir la dernière journée de mon contrat qui est la même que pour mon visa.

Cette bataille administrative s’annonce périlleuse. Comme dans la Guerre des Étoiles (je vous vois les yeux au ciel…Bon, Star Wars encore…Encore? C’est la première fois en 2 ans de blogue que je fais une allusion à Star Wars…Alors! Hein déroulez-moi ces yeux…), j’attaque l’Étoile de la mort des instances bureaucratiques de la préfecture. Plus haut que ça, je parle directement avec l’empereur. J’espère juste être Luke Skywalker et pas Jar-Jar Binks…


Conclusion : Le vice-directeur m’a appelé dans son bureau et s’est excusé 12 fois. À la 5e j’ai compris que le Kanagawa Board Of Education avait refusé ma requête. Ils ont dit que le contrat est clair et puis bla bla bla. Il leur a dit que j’avais des journées de congés disponibles, que l’école était prête à me laisser partir cette journée, que les huit professeurs d’anglais dans mon bureau avaient qu’il y avait pas de problème, que la petite madame dans l’administration aussi avait donné son accord. Leur réponse : un contrat c’est un contrat. Au moins…J’aurais essayé. J’attends juste mon billet d’avion dans la classe économique d’un avion-cargo de la première guerre mondiale faisant escale en Corée du Nord et en Iraq.

5 Comments:

Blogger appelsj said...

But who's gonna check that you're actually there on that day? Are they gonna phone you? visit you? what... why is that last day so important?

2:12 午前  
Blogger Francis au Japon said...

They pay for the plane ticket, so in the long run, they win.

7:58 午前  
Anonymous 匿名 said...

One thing Francis should be careful about, is that they might check his departure date when he will claim his pension refund.... And if they do so, and realize that he left 1 day prior the end of his contract, the Board of Education might claim back the return plane-ticket amout they granted Francis.

11:53 午前  
Blogger une Championne said...

je viens de tomber sur ton blog et tes problèmes avec la bureaucratie nippone me rappellent le roman d'Amélie Nothomb "stupeur et tremblement"!!

11:37 午後  
Blogger Lady cosmetic said...

Pis, finalement c'est quand le grand retour ??

11:38 午後  

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