木曜日, 4月 12, 2007

10h51

Pendant que j’écoute Bob Dylan rouler et tituber, je termine deux livres.

Je viens de terminer « The Man in the High Castle » de Philip K. Dick. Habituellement, un livre de deux cents pages et quelques me prends deux ou trois jours à lire, celui-ci m’a pris deux semaines. Plus ma lecture avançait plus je craignais d’arriver à la fin. Je sentais que cette fin avait été écrite pour moi, en 1962.

Aujourd’hui, j’y suis arrivé à cette fin. Une petite fin certes, parce qu’on ne parle que d’un livre après tout, mais quelle fin. C’est le genre d’événement où on a besoin de quelqu’un qui a vécu la même expérience que nous pour bien comprendre. Je ressens sensiblement la même sensation que j’avais après : « Amercian Beauty » et « The Shawshank Redemption ». C’est une émotion impossible à décrire, du moins pour moi.

Arrivé au point final la page 249, je suis retourné dix pages auparavant, et j’ai relu les dix encore une fois. Une fois achevé, j’ai fixé ma nouvelle bibliothèque rouge quelques secondes. J’ai ensuite pris un crayon et un bout de papier. Sur ce dernier, j’ai écrit ce que je croyais comprendre des 249 pages de Monsieur Dick. J’ai ensuite marché au pas de course vers un des ordinateurs du local de commerce, le mien n’étant pas connecté sur Internet, pour aller consulter la page de Wikipedia. Wiki à vite confirmé que j’avais bien saisi ce que l’auteur me disait assis à son bureau en 1962. Après ce constat, je suis resté assis devant l’ordinateur quelques minutes à fixer le vide. Je contemplais le génie de Philip K. Dick.


Quoi? Pouvez-vous répéter, j’ai pas entendu? Ah! L’autre livre. Oui!
J’ai aussi lu « Soie » de Alessandro Baricco. Un classique.
Pour ceux qui veulent savoir, soie en japonais c’est : « 絹 » ( pour Molière…Kinu)


« The Man in the High Castle » - Philip K. Dick – 10/10
« Soie » - Alessandro Baricco – 10/10